Saison d’hiver 1946

Durée du spectacle : 1h30
Lieu : Etréchy

L’édito

Voyage

La tournée d’été du Cadets’ Circus a débuté cette année par une représentation le 2 mai, au Parc des Princes, où les artistes se retirèrent de l’arène sous les applaudissements de 70000 spectateurs. Le 12 mai, séance à Angerville, suivie, 8 jours plus tard, du gala du jubilé à Etréchy. Le 26 du même mois, première séance de nuit de l’année à Chaville, puis le 10 juin, Mesnil-sur-Bulles, quelque part entre Beauvais et Amiens : Les grands voyages commencent.

Le 30, le Cadets’ Circus joue devant son Excellence Monseigneur Roland-Gosselin, à Athis-Mons, pour l’inauguration du nouveau collège Saint-Charles.
Après 1 mois d’inactivité le cirque repart – pour 15 jours cette fois – vers la Normandie où, déjà bien connu, ils accumulent de nouveau succès.

Dès le retour, spectacle à Montlhéry, le 18 août, où les artistes font du patinage sur un plancher de bal inondé et où les spectateurs qui applaudissent le fameux sketch de « la flotte » ne sont pas moins trempé que Bobino.

Changement de direction : et c’est vers le Sud que le Cadets’ Circus repart le 1er septembre où, à Escrennes, il confirme une réputation déjà bien établie dans la région de Pithiviers. Le 15 c’est Saint-Michel-sur-Orge qui reçoit sa visite.

Enfin, poussant encore plus loin, le 22, à l’occasion du cirque de Fay-aux-lèges, la Loire est franchit pour la première fois.

De nouveaux spectacles sont en préparation et déjà l’année 1947 s’annonce bien chargée…Le Cadets’ Circus est devenu un grand cirque et le titre qu’il se donne est autre chose qu’un slogan publicitaire. Il est en mesure de prouver ce qu’ils annoncent et il suffit de relire les affiches où son nom a figuré pour se rendre compte qu’il est partout considéré et qu’on ne lui a pas laissé la place du « parent pauvre » auprès d’attraction comme Saint-Granier, les pompiers de Paris, Laurent Dauthuille, Les Petits Chanteurs de la Croix de Bois, les chansonniers montmartrois, etc… à côté desquels on a pas craint de se produire.

Tous ces succès prouvent que nous œuvres et sociétés catholiques sont capables comme les autres de faire du beau travail et nous font sourire de l’ostracisme auquel nous condamnent volontiers quelques-uns de nos compatriotes qui feignent d’ignorer l’existence à Étréchy du Cadets’ Circus plus jamais plus que jamais « le premier cirque amateur de France »  René Doguet